Tout comme l’occupation transitoire, l’agriculture urbaine est un outil remarquable pour valoriser des fonciers délaissés ou sous-utilisés. Les sites en attente de requalification peuvent être utilisés pour des projets d’agriculture urbaine, transformant des zones inutilisées en lieux de production alimentaire tout en stimulant les liens sociaux et la création de communautés.
L’agriculture urbaine et l’immobilier collectif sont définitivement un duo gagnant!
Des agricultures urbaines ?
L’agriculture urbaine recouvre différentes réalités selon l’endroit où elle est pratiquée (toit, friche, jardin, intérieur…), selon les méthodes de culture utilisées (pleine terre, hydroponique, aquaponique, sous serre, en bacs…) ou encore, selon sa vocation (productive, pédagogique, sociale…).
Ces pratiques répondent à différents enjeux : production locale de nourriture, santé, éducation, aménagement du territoire, environnement…
On dit de l’agriculture urbaine qu’elle est multifonctionnelle.
Montréal, pionnière et leader en la matière
Montréal est reconnue internationalement pour son dynamisme dans le secteur de l’agriculture urbaine tant commerciale que citoyenne. On dénombre 56 fermes agricoles commerciales dans des filières variées : maraîchage mais aussi ferme d’insectes, champignonnières… La Ville se distingue aussi par sa centaine de jardins communautaires auxquels il faut ajouter les jardins collectifs et les potagers individuels.
Face à la rareté des espaces exploitables et à la volonté de créer des bâtiments s’inscrivant dans l’économie circulaire, l’agriculture urbaine colonise aussi les toits. L’architecture nord-américaine aux toits plats le permet bien et cela offre une série de bénéfices potentiels pour le bâti : meilleure gestion des eaux, récupération de chaleur pour chauffer des serres, récupération de CO2, valorisation in situ de la matière organique etc.
À L’Escale circulaire
À l’Escale circulaire, la présence de l’organisme Sentier urbain a permis de transformer des espaces autrefois austères en une jungle luxuriante. Au-delà d’embellir le paysage, cultiver des légumes en plein centre-ville renforce la résilience urbaine en augmentant la production locale de nourriture.
Les végétaux permettent de rafraîchir le site et luttent contre l’îlot de chaleur. Cela favorise aussi le sentiment d’appartenance au site et sensibilise les citadin· e· s à l’approvisionnement responsable tout en créant un impact social positif.
Un duo gagnant on vous dit!
Joignez-vous à la prochaine conférence sur l’agriculture urbaine et l’immobilier collectif (28 août 2024) pour en savoir plus !
Source :
Portrait de l’agriculture urbaine marchande au Québec en 2021, CRETAU, 2022
ValorisonsMtl.ca, Laboratoire sur l’agriculture urbaine
Ville de Montréal, Stratégie d’agriculture urbaine 2021-2026